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Jean Espinet - Poèmes
1 août 2005

Le Retour

à Chaumont le 15.11.1935

Quelle est cette ombre qui marche dans la nuit
Le visage irradié regardant les étoiles,
Qui brillent au firmament par cette belle nuit sans voile,
Décor de rêve où l'astre luit
Eclairant son chemin de sa lueur pâle;
Elle marche doucement et avance sans bruit.

Des peupliers qui bordent la grand route qu'elle suit,
Elle écoute le murmure du feuillage qui frissonne
Aux caresses voluptueuses d'une brise d'automne;
Chanson mysterieuse qui berce la rêverie
Qui chante dans son âme cruellement meurtrie
D'une injuste sanction de la justice des hommes!

Arrivant lentement aux abords du hameau
Au sein duquel repose le foyer paternel,
Où l'attend un vieillard qui se lève et chancelle
Reconnaissant soudain, que répercute l'echo,
Le pas de son enfant de son fils, qu'il appelle
En entendant au loin la plainte d'un long sanglot!

Oui pauvre père! C'est son fils qui revient;
Ton enfant malheureux que son coeur vénère;
Qui accourt près de toi dans la douleur amère
A blanchi les cheveux et fait courber le front!
Et dans tes bas tremblants, oubliant la misère
Le chagrin, les tourments tu lui donnes, bon vieux père!
Sans murmure sans reproche, le baiser du pardon

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